Pourquoi l’élevage ?

À Cyicaro, l’élevage renforce nos cultures et notre impact local. Les vaches, poules, chèvres et (bientôt) cochons fournissent une fumure organique riche (bouse & fientes) que nous transformons en compost 100 % naturel. Résultat : sols plus vivants, meilleure rétention d’eau, rendements plus stables et moins d’intrants achetés.

Nous intégrons aussi l’apiculture : les ruches améliorent la pollinisation des vergers (macadamia, agrumes, fruits de la passion, mangue), augmentent la nouaison et apportent une diversification de revenus (miel, cire) tout en soutenant la biodiversité. Une part du miel pourra appuyer la cantine de l’école de Cyicaro.

Côté social, l’élevage crée des emplois locaux, finance une partie des salaires via la vente d’œufs/lait, et permet des dons nutritionnels (lait, œufs, miel selon volumes) aux ménages vulnérables et à l’école.

Cheptel actuel & résultats

Bovins (vaches laitières)

• Effectif : 4 vaches appartenant à Cyicaro + 2 vaches confiées par un voisin (pâturage/fourrages chez nous, compost partagé).

• Compost : env. 750 kg de bouse/semaine, valorisés en compost pour les vergers et champs.

• Lait : env. 15 L/semaine. Selon les semaines, 2 à 4 L sont offerts à des familles vulnérables pour l’alimentation des enfants.

Objectif 2026
Porter la production laitière à 10–15 L/jour (amélioration de l’alimentation, du suivi sanitaire et de la génétique), afin d’alimenter l’école de Cyicaro (petit-déjeuner) et de sécuriser un petit revenu local.

Volailles (poules pondeuses)

• Effectif : 145 poules pondeuses.

• Œufs : 80–90 œufs/jour (production maximale observée ; tous les sujets ne pondent pas simultanément).

• Rôle : les fientes améliorent la qualité du compost (riches en azote). Les ventes d’œufs et de poules réforment contribuent à financer l’aliment et une partie des salaires des permanents.

Évolution prévue
Optimiser le coût d’alimentation (formulations plus économiques, cultures intersaison), maintenir un noyau de pondeuses pour la cantine et la fertilité des sols, et stabiliser la production autour de lots homogènes (âges/stades).

Apiculture Cyicaro

Pollinisation des vergers, miel local et biodiversité

Pourquoi des abeilles ?

Nos ruches améliorent la pollinisation des cultures (macadamia, agrumes, fruits de la passion, mangue, bananes) et augmentent la nouaison (plus de fleurs fécondées = plus de fruits bien formés). L’apiculture apporte aussi une diversification de revenus (miel, cire) et renforce la biodiversité autour de la ferme.

Mise en place & bonnes pratiques

Nous installons les ruches à proximité des vergers, dans des zones calmes, ombragées et bien drainées, avec un point d’eau à faible distance. Les pratiques clés :

• Sélection de l’emplacement (loin des passages, à l’abri du vent) ;

• Floraison étalée grâce aux cultures intersaison et haies fleuries (calliandra, tithonia, etc.) ;

• Hygiène des ruches et visites de suivi sans stress pour les colonies ;

• Zéro brûlis et réduction des pesticides autour des zones mellifères.

Impact direct sur nos cultures

• Macadamia & agrumes : meilleure nouaison, fruits plus réguliers.

• Fruits de la passion : plus de fleurs visitées, volumes stabilisés.

• Bananes & intersaison : abeilles attirées par les couvre-sols/haies → écosystème plus résilient.

Chèvres (sécurisation & retour)

• Historique : démarrage à 20 têtes ; pertes par vols et mauvaise gestion au début du projet.

• Sécurité renforcée : clôtures et contrôle d’accès améliorés.

• Objectif 2026 : réintroduire ≥ 10 chèvres, car l’espèce est économe, bien adaptée au terrain et apporte une fumure intéressante et son lait et très recherche.

Cochons (restructuration)

• Historique : démarrage à 4 animaux. Pertes liées à un manque de suivi et à l’alimentation ; 2 autres ont été confiés à des ménages du village car la charge dépassait nos capacités du moment.

• Relance 2026 : réintroduction avec une porcherie adaptée, protocole d’hygiène, et alimentation issue des cultures intersaison (fourrages, résidus, cultures à cycle court comme soko, taro, etc.), afin de réduire les coûts et augmenter le compost disponible.